Les robots collaboratifs sont conçus pour travailler aux côtés des opérateurs et sont particulièrement adaptés aux tâches qui nécessitent une interaction étroite et sûre avec les humains. Les systèmes cyber physiques (CPS), procèdent quant à eux, d’une intégration verticale de la chaine de production et sont plus adaptés aux tâches hautement automatisées et à la coordination complexe entre les machines et les processus. Les CPS ont une perception plus large de l’environnement, avec des capteurs diversifiés et une analyse avancée des données pour surveiller et contrôler les processus. Les capteurs des robots collaboratifs se concentrent davantage sur la détection et l’interaction avec les humains et les objets physiques proches pour garantir la sécurité et la précision de leurs mouvements. L’intégration de robots collaboratifs dans un CPS étend les possibilités d’automatisation et permet une interaction fluide entre les machines, les humains et les processus pour une performance industrielle accrue et sécurisée.

Dans les centres hospitaliers universitaires, chez les praticiens comme dans les laboratoires, la fabrication additive se démocratise. Modèles anatomiques, prototypes et dispositifs médicaux, pièces détachées, supports de rééducation, support d’éducation thérapeutique des patients, conception de médicaments sur-mesure, production de tissus humains : les innovations sont nombreuses et les bénéficies patents, que ce soit pour les patients ou pour les professionnels de santé et les pratiques médicales. Aujourd’hui, de plus en plus de CHU s’équipent de solutions de technologie 3D et créent des plateformes dédiées, accompagnés par une recherche académique et un réseau d’entreprises (fabricants, start-ups) dynamique. Alors, l’impression 3D s’est-elle imposée comme un outil de travail (presque) comme les autres ?

L’IA générative permet de générer de manière autonome des contenus, des comportements ou même des interactions humaines de manière créative. Elle ouvre la voie à une nouvelle ère robotique, facilitant son appropriation pour l’assistance et la collaboration aux activités humaines. Elle offre des opportunités de déploiement accéléré dans l’industrie et le développement de marchés émergents comme les soins de santé, l’éducation, l’assistance aux personnes âgées, et bien d’autres domaines qui sont à explorer. La convergence de deux “General Purpose Technologies” – l’IA générative et la robotique – peut modifier sensiblement notre rapport aux machines et au monde. Elle nécessite une réflexion approfondie pour poser les limites de cette révolution, notamment en ce qui concerne la vie privée, la sécurité et la prévention de toute forme de manipulation émotionnelle, tout en bénéficiant pleinement des impacts positifs d’accélération de la transformation de nos systèmes et modes de vie vers des pratiques plus durables.

Publié en début d’année par l’ANSSI, le Panorama de la Cybermenace 2023 a fait état d’une recrudescence très significative des évènements de sécurité l’an dernier (+18,5 % par rapport à 2022). L’espionnage stratégique et industriel a franchi un nouveau cap avec un ciblage croissant de groupes de réflexion (think tanks), instituts de recherche et entreprises de la base industrielle et technologique de défense. Les attaques à finalité lucrative ont, quant à elles, augmenté de 30 % par rapport à 2022, avec un ciblage majoritaire sur les TPE/PME/ETI et les collectivités territoriales, ainsi qu’une tendance au rançonnage reposant exclusivement sur l’exfiltration de données (sans déploiement de ransomware) qui s’est confirmée en 2023 dans le cadre de campagnes massives. De la sensibilisation des publics à l’adoption de pratiques de sécurité renforcées en passant par le développement de nouvelles technologies de protection, comment accroître nos capacités de riposte et notre résilience, pour tenter d’enrayer l’épidémie ?

Ces deux dernières années, l’Europe a déployé sa stratégie numérique au travers de l’adoption d’un certain nombre de textes réglementaires (Data Governance Act, Digital Service Act, Digital Market Act, Data Act), dont le dernier n’est autre que l’AI Act. À l’heure de l’emballement lié au développement des intelligences artificielles génératives, et de leur convergence avec des technologies matures, en développement ou émergentes (IoT industriel, robotique, réalités immersives, quantique…) cette souveraineté législative est-elle suffisante ? Comment les sociétés démocratiques, au premier rang desquelles la France, peuvent-elles remettre la main sur leur destin numérique et choisir, collectivement, quel monde connecté voulons-nous pour les dix prochaines années et quelle gouvernance souhaitons-nous lui associer ?

Réussir son time-to-market est non seulement essentiel, mais souvent déterminant pour le succès d’un projet innovant. Ce laps de temps nécessaire pour passer de l’idée à la conception d’un produit à sa disponibilité sur le marché est un facteur déterminant dans un environnement concurrentiel en constante évolution. L’enjeu principal ? Trouver un équilibre optimal entre qualité, coûts et délais, tout au long du développement de son produit, pour garantir le succès de son projet et répondre aux exigences du marché. Cet atelier vise à identifier les moments à risque du processus de développement, à fournir des conseils précieux et des stratégies efficaces pour les anticiper et ainsi sécuriser votre planning et votre time-to-market.Ce laps de temps nécessaire pour passer de l’idée à la conception d’un produit à sa disponibilité sur le marché est un facteur déterminant dans un environnement concurrentiel en constante évolution.
L’enjeu principal ? Trouver un équilibre optimal entre qualité, coûts et délais tout au long du développement de son produit pour garantir le succès de son projet et répondre aux exigences du marché.
Notre atelier vise à identifier les moments à risque du processus de développement, à fournir des conseils précieux et des stratégies efficaces pour les anticiper et ainsi sécuriser votre planning et votre time-to-market.

De la gestion de la connectivité à grande échelle à la sécurisation des données en transit, en passant par l’optimisation de la consommation d’énergie des dispositifs, nombreuses sont les questions critiques lors du déploiement et de la gestion de projets IoT. Combiner et optimiser les réseaux, afin de maximiser les performances et la fiabilité des solutions IoT est donc un enjeu clé. Les technologies Wi-Fi, Bluetooth, cellulaires, satellitaire et LPWAN coexistent aujourd’hui et répondent à des enjeux propres et des besoins particuliers. Chacune de ces technologies continue d’innover, de donner naissance à de nouveaux usages et à de nouvelles applications, en contribuant à la mise en place d’une connectivité du futur.

Un bon projet d’innovation commence souvent par un problème à résoudre. Nous vous proposons une intervention immersive dans les grandes étapes du parcours d’innovation, de l’idéation à la preuve de concept (Proof-of-Concept ou POC), étape cruciale dans le développement de votre projet. En effet, le POC permettra de valider l’appétence du marché, de valider l’usage… Bref, il va contribuer à “dérisquer” votre projet d’innovation. Viennent ensuite les étapes de conception et d’industrialisation, en vue de répondre à des exigences sectorielles et/ou normatives, notamment dans le secteur de la santé. Viveris et le French POC vous proposent de partager des bonnes pratiques et des retours d’expériences concrets au travers de témoignages d’invités pertinents, notamment Fabrice Romano, fondateur de Keranova et EyeTechCare, deux entreprises de la Medtech.

La cybersécurité des systèmes connectés et de l’internet des objets (IoT) n’est plus une option à traiter en fin de projet. L’Union européenne a fait évoluer sa directive sur les équipements radio dite RED (Radio Equipment Directive) et, surtout, a adopté le Cyber Resilience Act (CRA) qui impose, aux fabricants mais aussi aux importateurs et aux distributeurs, des obligations de sécurité pour commercialiser des produits connectés. Dans ce contexte législatif et réglementaire de plus en plus exigeant et contraint, le volet cyber des IoT doit être pris en compte dès les phases de conception, afin de garantir un fonctionnement cybersécurisé pendant toute la vie du système.

La collecte, le partage sécurisé et l’analyse des données industrielles sont un défi majeur pour de nombreuses entreprises qui cherchent à améliorer leur compétitivité. Un an après une première table ronde sur le sujet du partage sécurisée des données dans l’industrie, nous vous proposons un droit de suite, afin de présenter les solutions mises en œuvre et les retours sur investissement obtenus, notamment dans le cadre du projet collaboratif OTPaaS, qui vise à assurer la convergence sécurisée IT/OT. Nouvel entrant sur la table ronde, la société Inouid, spécialiste des solutions pour l’IoT industriel, apportera son éclairage sur l’exploitation des données transverses.

La diffusion et la convergence des nouvelles technologies numériques (IoT, cloud, big data, intelligence artificielle, data science) ont conduit au développement d’un nouveau concept de maintenance mondialement connue sous l’appellation de maintenance prédictive intelligente pour l’industrie 4.0. Alimentée par l’IoT industriel, la maintenance prédictive a émergé comme une approche révolutionnaire, permettant une optimisation constante de la gestion des équipements industriels. Avec l’exploitation des données en temps réel permise par les capteurs IoT, les entreprises peuvent anticiper les défaillances potentielles, détecter les anomalies, planifier les maintenances et à terme, réduire tout ce qui concerne les coûts opérationnels. Et si sa mise en œuvre a été facilitée par le développement de nombreuses plateformes IoT, proposées par de grands groupes et des start-ups, la maintenance prédictive par l’IIoT pose des défis, notamment en matière d’intégration au sein d’infrastructures existantes. Alors, quels en sont les enjeux principaux aujourd’hui ?

La convergence des industries culturelles et créatives (ICC) avec l’industrie manufacturière n’est pas une tendance, mais bien une orientation stratégique, alignée avec les objectifs du Plan France 2030. Les technologies que sont la réalité augmentée, la réalité virtuelle et les moteurs de jeux vidéo en sont les illustrations les plus évidentes. Jumeaux numériques et Métaverse : “même combat” pourrait-on dire. Ces outils, auparavant réservés aux loisirs et au divertissement, ont désormais leur place dans la conception et la production manufacturière, réinventant les processus et ouvrant de nouvelles perspectives de marché. Car une industrie qui se numérise, c’est une industrie qui réfléchit à son patrimoine numérique, à son interopérabilité entre les différentes technologies tout au long de la chaine de fabrication, et à la diversification des productions. Et si cette convergence fait également face à des challenges – problématique de cybersécurité, besoin de compétences spécialisées, gestion efficace des ressources – les opportunités sont immenses.

L’exceptionnelle émergence des usages de l’intelligence artificielle, notamment générative, suscite de profondes interrogations quant aux conséquences sur la cybersécurité des entreprises. Cette technologie et son déploiement à une large échelle constituent une menace en termes stratégiques, défensifs et de gestion des données, mais également une formidable opportunité pour construire de nouveaux concepts de défense et pour former les salariés et accompagner les entreprises vers un niveau de maturité cyber satisfaisant. L’IA peut-elle donc permettre à la cyberdéfense de prendre le pas sur la cyberattaque ?

Simplifier et fluidifier les interactions sont évidemment des objectifs primordiaux en matière d’innovation et de recherche sur les interfaces homme-machine (IHM). En la matière, de nouveaux dispositifs prennent la main. Si les assistants vocaux des géants de la tech contrôlent déjà plusieurs milliards d’appareils chez les particuliers, le boom de l’IA – qui améliore la reconnaissance automatique de la parole et la synthèse vocale – suscite leur appétit pour des start-ups tournées vers les marchés industriels : Microsoft a acquis en 2021 la société Nuance, pionnier de l’IA et de la reconnaissance vocale, tandis qu’en France la start-up Airudit (le ChatGPT de la voix) a signé récemment des contrats avec Dassault Aviation, Thales et Solvay. Logistique, aéronautique, automobile, bâtiment et santé font ainsi partie des débouchés. Et après la vue et la voix, c’est le toucher qui intéresse les dispositifs technologiques. Santé, automobile, réalité immersive et jeux vidéo : les secteurs qui intègrent l’haptique sont de plus en plus nombreux. Enfin, l’usage des technologies no-code et low-code, en plein boom, s’applique désormais au IHM dans l’industrie, pour simplifier l’usage des équipements et fournir aux opérateurs une information adaptée à leurs besoins, notamment en matière de maintenance.

Le numérique est responsable de 2,5% de l’empreinte carbone de la France, selon l’étude ARCEP & ADEME de 2023. Si l’impact environnemental des réseaux, centres de données et terminaux est un enjeu connu et traité par les acteurs du marché, il n’existait aucun référentiel pour mesurer l’impact environnemental des projets d’intelligence artificielle, qui connaissent pourtant un essor très important. C’est pourquoi la rédaction d’un document AFNOR-SPEC, porté par Ecolab, le laboratoire d’innovation du Commissariat Général du Développement Durable (CGDD), publié en juillet prochain, permettra d’établir un premier consensus sur la définition du caractère frugal d’un modèle d’intelligence artificielle. D’autres part, l’appel à projets “Démonstrateurs d’IA frugale pour les transitions écologique et énergétique dans les territoires” du programme France 2030, a déjà permis d’accompagner quatre collectivités territoriales dans des projets de transition écologique grâce à l’IA. Réduction des consommations énergétiques et de l’impact carbone des bâtiments publics, optimisation des dépenses de rénovation sur un parc de logements sociaux, création d’un cadastre solaire pour prioriser l’installation de panneaux solaires, amélioration de la propreté urbaine : les possibilités offertes par l’IA frugale pour catalyser la transition des collectivités vers un avenir plus durable et inclusif sont nombreuses.

Publiée en début d’année, l’étude Open Source Monitor France 2023 (réalisée par Markess by Exaegis pour Numeum, le CNLL et Systematic) révèle que 85% des entreprises privées et 93% des organisations publiques utilisent aujourd’hui des solutions Open Source. Et 64% des organisations interrogées s’affirment “ouvertes” ou “très ouvertes” aux logiciels Open Source. Si certaines solutions ont réussi à remplacer des logiciels propriétaires, notamment dans l’édition de sites web, d’autres marchés sont encore difficiles d’accès à l’Open Source (comme les suites bureautiques ou les ERP). Mais c’est bien dans l’innovation que l’Open Source déploie toute sa force, à l’image de ce qu’il se passe actuellement en matière d’IA générative, où ses solutions ont préempté le marché avant sa structuration. Jugée sûre et robuste, en raison notamment de la lisibilité du code, l’Open Source est aussi vue, pour 90% des entreprises, comme “un atout majeur pour la souveraineté numérique de la France et de l’Europe”. Mais comment un mouvement intrinsèquement global et international peut-il être dans le même temps une source de souveraineté ? Libre d’utilisation, l’Open Source n’est-il pas avant tout, un atout en matière d’indépendance ?

Le partage sécurisé des données est un défi majeur pour la grande majorité des entreprises qui cherchent à protéger leurs informations tout en collaborant avec des partenaires externes. Quelles sont les solutions possibles pour gérer la cybersécurité de systèmes industriels connectés, qui sont par nature évolutifs et hétérogènes, tout en restant flexible ? Les participants à cette table ronde viendront partager avec vous les problématiques de sécurisation des sites industriels étudiés et mises en œuvre, notamment les solutions de zero-touch onboarding (ZTO), dans le cadre du projet OTPaaS qui vise une convergence sécurisée IT/OT.

Dans l’eau comme dans les déchets, la raréfaction des ressources implique de faire évoluer les réseaux et leur gestion. Le numérique est un levier pour gagner en efficacité et répondre à ces nouveaux enjeux. Capteurs IoT pour la mesure des réseaux et points de débit, pour la traçabilité et la géolocalisation des équipements de collecte et pour l’optimisation des trajets de ramassage, intelligence artificielle pour la gestion en temps réel des réseaux et des usines, computer vision pour le suivi de la qualité du tri, jumeaux numériques pour préparer et faciliter les opérations de maintenance, plateformes d’aide à la décision pour la planification des investissements… De la gestion de l’eau et de l’énergie à l’optimisation des chaînes d’approvisionnement et de la gestion des déchets, en passant par la surveillance et la conservation des ressources naturelles, les technologies du numérique peuvent transformer la manière dont nous gérons les ressources.

L’intégration de l’électronique dans l’automobile n’est pas nouvelle, mais elle s’accélère avec la voiture électrique et connectée. Les logiciels embarqués dans les voitures seront cruciaux pour l’automobile de demain. Le cabinet PwC estime que la part du logiciel dans la valeur des voitures grimpera à 60% en 2030. Avant, un jour, d’atteindre la totale autonomie, l’électronique embarquée permettra, demain, de proposer des services susceptibles de générer des revenus substantiels (abonnements, location, facturation de certaines fonctions à la demande, aide à la gestion de flottes, robot taxis…). Constructeurs, équipementiers, acteurs de la tech, fabricants de puces… tout le monde veut sa part du gâteau. Et les premières innovations montent à bord. Interface universelle de paiement, recharge intelligente bidirectionnelle, communication entre véhicules et avec les infrastructures, carnet d’entretien virtuel, surveillance du conducteur, réalité augmentée, cybersécurité du véhicule : les nouvelles technologies embarquées redéfinissent d’ores et déjà la mobilité.

Après avoir introduit l’IA générative auprès du grand public, les grands modèles de langage (LLM) ont investi le monde du travail. Commercial, marketing, relation client, ressources humaines… l’IA générative se diffuse partout, devenant un outil d’aide à la création d’une grande variété de contenus professionnels : e-mails, comptes rendus, fiches produits, aide à l’analyse de données ou à la traduction de textes. Si certaines sont autorisées par les entreprises, d’autres sont utilisées à leur insu. Ainsi, à l’instar de ce que fut le Shadow IT, le Shadow IA s’installe dans les entreprises. Une pratique qui n’est pas sans risque de cyberattaques et de pertes de données confidentielles. Mais une pratique sur laquelle pourraient également capitaliser les entreprises en s’appuyant sur le savoir-faire de leurs salariés pour formaliser et déployer une stratégie d’usages de l’IA. Mettre en place une gouvernance de l’utilisation des IA, des outils de sécurité et sensibiliser les collaborateurs sont donc aujourd’hui des enjeux clés.

L’intégration 3D dans le domaine de la microélectronique permet de superposer plusieurs couches de composants électroniques, offrant ainsi des avantages en termes de compacité, de performances et de consommation énergétique. En utilisant des techniques avancées de modélisation et de simulation, les ingénieurs peuvent visualiser et évaluer les performances des circuits 3D et ainsi optimiser la disposition des composants, les chemins de signalisation et la dissipation thermique. Les simulations permettent également de prévoir et de résoudre les éventuels problèmes de conception avant la fabrication, réduisant ainsi les coûts et les délais de développement. Les méthodes d’intégration 3D qui incluent le packaging et l’interconnexion des composants en 3D surmontent les limitations de l’intégration traditionnelle et ouvrent de nouvelles perspectives pour répondre aux défis de miniaturisation et de complexité des circuits électroniques, tout en stimulant l’innovation dans des domaines tels que les semi-conducteurs, les systèmes embarqués et l’intelligence artificielle.

L’AI Act a été adopté par la Parlement européen en mars 2024. La question de son adoption et de sa mise en œuvre par la France reste entière. Des voix s’élèvent déjà, questionnant le caractère trop restrictif de ce règlement, qui pourrait être préjudiciable à la compétitivité des acteurs français et européens de l’intelligence artificielle. Le rapport de la Commission l’intelligence artificielle remis en mars dernier au Président de la République a recommandé un assouplissement du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), pour permettre un accès simplifié aux données, permettant ainsi l’émergence de solutions d’IA innovantes. Cette table ronde va faire le point sur la mise en œuvre de cette réglementation, et permettra d’échanger sur ses prochaines évolutions et amendements.

Aujourd’hui, le numérique représente 2,5% des émissions de gaz à effet de serre en France et engendre également 10% de la consommation électrique. Mais si les équipements numériques consomment de l’électricité pendant leur fonctionnement, c’est leur phase de fabrication qui impacte le plus l’environnement, représentant jusqu’à 80% de l’empreinte carbone globale. Ainsi, une pratique de sobriété numérique s’avère être le premier levier pour limiter notre empreinte numérique : prolonger la durée de vie des équipements, réduire la consommation, privilégier l’usage d’équipements reconditionnés… Mais il n’y aura pas d’usage sobre sans réseaux sobres. Autrement dit, nos usages sont étroitement liés à l’offre des services numériques. Sites internet, applications : l’heure est désormais à l’éco-conception. Loi AGEC, loi REEN, feuille de route de décarbonation du secteur du numérique (loi Climat et Résilience), Stratégie d’accélération Numérique écoresponsable du programme France 2030, directive européenne EcoDesign : encore peu coercitif, aujourd’hui axé sur la sensibilisation et l’incitation, le cadre législatif et réglementaire pourrait rapidement devenir plus contraignant. Il est temps de prendre les devants, car l’optimisation technologique est le plus souvent à portée de clic.

La directive NIS2 (Network and Information Security) est entrée en vigueur début 2023 et, d’ici octobre 2024, tous les États membres de l’Union européenne devront l’appliquer dans le cadre de leur législation nationale. Elle élargit considérablement le champ d’application de la directive NIS de 2016, s’adressant à un éventail beaucoup plus large d’industries (18 secteurs d’activités, 10 000 entités concernées en France, contre 300 auparavant), pour étendre et renforcer les exigences en matière de cybersécurité dans l’UE. Cela inclut la maîtrise des risques liés au tiers, la rationalisation des obligations de signalement et l’introduction d’exigences strictes en matière de mise en application. En d’autres termes, la directive NIS 2 impose à un grand nombre d’organisations de mettre en place un cadre complet de gestion des risques. En cas de non-conformité, le régulateur pourra alors imposer des sanctions administratives sévères et des mesures correctives. Pour s’y conformer les équipes devront mettre en place des flux de travaux et des technologies solides, rigoureux et auditables. Découvrez sur cette table ronde un aperçu clair des étapes à suivre pour aider les entreprises à se conformer efficacement à la directive NIS2.

La révolution des IA Génératives n’a pas encore eu lieu dans les PME. Selon la dernière étude de Bpifrance Le Lab, publiée en mars 2024, 72 % des dirigeants de TPE/PME n’utilisent pas ces outils, n’en trouvant pas l’usage. Et pour ceux qui explorent le potentiel de l’IA, cela reste encore cantonné aux fonctions supports. Rares sont ceux qui en ont dérivé un impact sur leur business model. Pourtant, entre une utilisation agile (pour encourager les salariés à s’y familiariser), formalisée (pour intégrer des usages de manière explicite) ou structurée (pour refondre des opérations métiers), les voies de l’IA qui s’ouvrent aux PME sont multiples. Pédagogie, identification des besoins et des usages, formation, mise en œuvre opérationnelle : comment accompagner les PME industrielles vers une appropriation des outils de l’IA, afin qu’elles ne prennent pas de retard et se créent des opportunités ?

Selon une enquête des Échos, publiée fin avril, les pôles de compétitivité, créés en avril 2004, “ont drainé plus de 55 milliards d’euros en vingt ans, embarquant les PME dans plus de 28.000 projets collaboratifs de R&D labellisés depuis leur création”. Un véritable succès, qui rappelle que la France et ses territoires sont capables de soutenir les PME et ETI industrielles dans leurs projets d’innovation, que ce soit en termes d’accès à la recherche publique ou en matière de financement. De l’idée d’un produit à sa concrétisation puis à son industrialisation, le process est semé d’embuches. Il peut être difficile d’identifier les bons partenaires technologiques et financiers, parfois encore plus de les obtenir. Mais l’écosystème existe et continue de se développer. Que ce soit au niveau européen, national ou régional, les portes d’entrée sont multiples. Les ressources financières, humaines et technologiques aussi.

Vitesses de transmission de données ultra-rapides, latence minimale et connectivité massive à faible consommation d’énergie : la technologie 5G a ouvert de nouvelles perspectives pour l’industrie 4.0. En 2020, le déploiement de la 5G NSA (No Stand Alone) avait déjà donné naissance à des innovations au sein des usines. L’arrivée, en 2024, de la 5G SA (Stand Alone) est une nouvelle étape dans l’utilisation des technologies de pointe pour le secteur industriel : Internet des objets (IoT), intelligence artificielle (IA) et machine learning, robotique, réalité augmentée, big data… En s’appuyant sur un cœur de réseau exclusivement 5G, la 5G SA propose des débits nettement plus élevés que sa prédécesseure, une latence quasi nulle et une meilleure couverture du réseau. Systèmes de transitique, lignes de production automatisées, réalité augmentée appliquée à la maintenance… La 5G SA permet aux industriels de déployer des projets IoT de grande ampleur impliquant la connexion simultanée de plusieurs milliers d’objets connectés au réseau ou encore de faciliter l’utilisation des « cobots ». Un nouvel accélérateur de particules industrielles ?

La convergence de modèles massivement pré-entraînés, du cloud et de l’open source permet à l’intelligence artificielle générative de mettre ses modèles à la portée du plus grand nombre. D’après le cabinet de conseil américain Gartner, plus de 80% des entreprises se serviront des API et des modèles d’IA générative ou déploieront des applications dédiées dans des environnements de production d’ici à 2026, contre moins de 5% en 2023. Des applications qui peuvent rendre accessibles aux professionnels d’énormes sources d’informations internes et externes. Mais pour quels usages ? Aujourd’hui, alors que l’IA générative bouleverse le paysage de l’IA depuis deux ans, au point d’occulter quasiment l’IA dite “traditionnelle”, qu’en est-il réellement de son adoption par les entreprises ? Quelles démarches ont été initiées pour se familiariser avec la technologie de l’IA Gen, pour l’apprivoiser et l’adopter ?

Les systèmes électroniques autonomes se sont généralisés ces dernières années et apportent de nombreux services. Leur alimentation est une vraie problématique qui peut impacter le niveau des fonctionnalités apportées, leur utilisation, mais également tout leur cycle de vie. Solaire, thermique, vibration : quelles sont les solutions existantes pour s’affranchir des piles et batteries, très souvent utilisées, et pour réduire l’impact environnemental de ces systèmes ? De la conception de capteurs basse consommation à l’intégration de technologies de récupération d’énergie, en passant par l’optimisation des réseaux de communication pour minimiser la consommation d’énergie, cette table ronde va explorer les multiples facettes de l’alimentation renouvelable des capteurs IoT et leurs applications.

Les TPE/PME/ETI sont aujourd’hui les premières cibles des cyberattaques par ransomware (34%), devant les collectivités territoriales (24%) et les entreprises stratégiques (10%), selon les chiffres du Panorama de la Cybermenace 2023 publié en début d’année par l’ANSSI. Ce sont aussi les structures les moins préparées et les moins assurées contre les risques cyber. Un constat critique, alors que les attaques par ransomware ont augmenté de 30 % en 2023 ! Face à ces cyberattaques qui peuvent toucher tous les secteurs, mettre des usines à l’arrêt sur le temps long et entraîner des pertes d’exploitation colossales, pouvant mener à la cessation d’activité, les entreprises, même les plus petites, doivent prendre la menace au sérieux. Sensibilisation des employés, sécurisation des infrastructures, mise en place de mesures de sauvegarde robustes, contrat d’assurance face au risque cyber… De la prévention à la détection précoce, jusqu’aux méthodes de réparation (restauration des données et la remise en service des systèmes compromis…), mettez en place des stratégies de résilience efficaces.

La consommation d’énergie de l’industrie représentait, en 2021, 19% de la consommation finale d’énergie en France. L’efficacité énergétique est désormais devenue un pilier incontournable dans le secteur industriel, représentant bien plus qu’un simple objectif environnemental. Impératif économique et stratégique pour les entreprises, c’est aujourd’hui un levier de la performance industrielle. Dans un contexte réglementaire contraint, l’efficacité énergétique représente aussi des avantages économiques certains pour les entreprises industrielles : réduction des coûts d’exploitation, amélioration de la productivité, réduction de la dépendance énergétique, avantage concurrentiel en termes d’image de marque et de marque employeur. L’évaluation et la mesure de l’efficacité énergétique des usines sont donc des éléments essentiels du pilotage industriel aujourd’hui. Capteurs IoT, systèmes de gestion de l’énergie, automatisation et contrôle avancé doivent faire partie du quotidien des usines, pour créer une industrie résiliente, durable et profitable.

Après des années d’industrie sans usine (fabless), la réindustrialisation est l’un des grands enjeux français et européens. Réussir cette réindustrialisation nous impose de nous appuyer sur nos forces, d’apporter des produits et des services différenciant à des coûts compétitifs. L’industrie dite « verte », qui a pour ambition de mettre en place des modèles plus vertueux en termes d’impact environnemental, peut permettre de répondre à cet enjeu. Au travers d’exemples très concrets, les intervenants de cette table ronde viendront partager les solutions possibles et les bonnes pratiques pour concilier développement durable et compétitivité.

L’émergence du design génératif, qui combine l’intelligence artificielle (IA) et les principes de conception assistée par ordinateur, a révolutionné les processus traditionnels de conception et d’ingénierie. De la création de formes complexes à l’optimisation de la performance et de la durabilité des produits, en passant par l’efficacité énergétique et la réduction des coûts de fabrication, le design génératif a étendu le champ des possibles, en permettant d’explorer rapidement un large éventail d’idées, de conceptions, de formes et de structures inaccessibles auparavant. Et si l’utilisation de l’IA et de l’apprentissage automatique est fondamentale, en permettant aux systèmes de s’adapter en fonction des données entrées, en rendant les conceptions plus efficaces et plus innovantes, l’aspect crucial du design génératif est l’interaction entre l’homme et la machine. Le rôle du designer ou de l’ingénieur reste central car il définit les paramètres, interprète les résultats, itère et réalise les choix créatifs finaux., Mais en exigeant de nouvelles compétences, comme la compréhension des principes de programmation et d’algorithmique, ainsi qu’une approche collaborative avec la technologie, le design génératif marque un changement significatif dans le domaine du design et de l’ingénierie.

Valorisation des mobilités douces, résilience renforcée face aux enjeux climatiques, extension urbaine favorisant les écoquartiers : à l’ère de la transformation numérique, les territoires intelligents sont des acteurs clés dans la gestion efficace des ressources et des services urbains, alimentés par l’utilisation des données. Mais quels sont, aujourd’hui, les enjeux cruciaux entourant l’usage des données dans les territoires intelligents, ainsi que les cadres nécessaires pour garantir une utilisation éthique, sécurisée et efficace de ces données au service du bien-être des citoyens et du développement durable ? De la protection de la vie privée et de la sécurité des données à l’interopérabilité des systèmes, de la participation citoyenne à la gouvernance des données, cette table ronde explorera les voies pour construire une ville connectée, inclusive et vertueuse, au service des habitants.

Selon le cabinet de conseil américain Gartner, 50 % des travailleurs dans le monde seront « augmentés » par des solutions et des outils d’IA, sous une forme ou une autre, d’ici 2026. Dans l’industrie manufacturière, cette main d’œuvre augmentée et connectée révolutionne le travail et les process, en intégrant de manière transparente des technologies avancées (IoT, IA, réalité augmentée, réalité immersive, computer vision, cobots, exosquelettes, plateformes de travailleurs connectés) afin d’améliorer les capacités humaines, la sécurité et le bien-être des travailleurs, la productivité, la qualité et la traçabilité. Alors que l’industrie fait face à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée sans précédent, l’augmentation des capacités des travailleurs peut-elle être une réponse aux besoins, actuels et futurs, des salariés et des entreprises ?

Les capteurs sont une brique essentielle des systèmes industriels. Ils doivent permettre de mesurer et de caractériser physiquement une “scène” ou un processus industriel avec une variété de cas d’usages qui peut être très étendue, dans des conditions environnementales potentiellement sévères et avec des niveaux de sureté variables. La généralisation de l’intelligence artificielle (IA) accroît l’exigence de qualité de la donnée, notamment dans le domaine de l’imagerie industrielle. Un large éventail de technologies de captation sont disponibles, des imageurs multi-spectraux aux capteurs de vibrations et de températures, etc. Comment procéder pour sélectionner les bonnes solutions, les associer, nettoyer et traiter les données mesurées, analyser ces données avec ou sans IA, où localiser ces traitements ? Cette table ronde tentera d’apporter des éléments de réponse.

Fin 2023, le Parlement et le Conseil européens ont conclu un accord provisoire sur le nouveau règlement sur l’écoconception des produits durables (ESPR). Un jalon majeur dans l’approche de la Commission européenne en faveur d’une économie circulaire. Durabilité, réutilisation, évolutivité et réparabilité des produits, présence de substances chimiques qui empêchent la réutilisation et le recyclage des matériaux, efficacité énergétique et efficacité des ressources, contenu recyclé, empreinte carbone et environnementale, informations disponibles sur le produit : les nouvelles exigences visent à stimuler la circularité en couvrant les étapes de la conception jusqu’à la fin de vie des produits. La Commission européenne affirme ainsi que “d’ici à 2030, le nouveau cadre pour les produits durables peut permettre d’économiser 132 millions de tonnes d’énergie primaire”. En matière de produits électroniques et connectés, des acteurs agissent déjà pour accompagner l’adoption de modèles circulaires dans les opérations industrielles. Boucles de reconditionnement et de recyclage, solutions de rebillage, de récupération de composants, de rafraîchissement et de conversion d’alliage, d’interposition… découvrez comment la filière numérique peut peser sur la circularité de l’industrie.

Pendant longtemps, les risques cyber dans le monde industriel ont semblé ne concerner que les secteurs sensibles, comme ceux de l’énergie ou du nucléaire. Mais un certain nombre de cyberattaques ont démontré le contraire : peu importe la nature des réseaux opérationnels et de leurs champs d’application, ceux-ci peuvent à tout moment se retrouver exposés à des actes de malveillance informatique. A fortiori depuis que les systèmes industriels connectés (OT) font partie intégrante du système d’information (SI) global de l’entreprise, dont ils augmentent la surface d’attaque. Ils sont au cœur de la fameuse “convergence IT/OT”. Dans le contexte de l’automatisation industrielle et de toutes les contraintes associées, quelles sont les solutions qu’il est possible de déployer, et avec quelles étapes, notamment dans le cadre de la norme IEC 62443, standard incontournable de la cybersécurité industrielle ?

L’impact environnemental du numérique est aujourd’hui largement documenté. Face aux constats, les entreprises sont en première ligne pour agir en faveur d’un numérique plus responsable et engagé. Mais doit-on laisser la question du numérique responsable aux mains de l’IT ? Au regard des enjeux et au-delà des réponses solutionnistes, le numérique responsable n’est-il pas avant tout un sujet de gouvernance des entreprises ? Board, Comex, directeurs et directrices du développement durable et de la RSE, DG et PDG doivent-ils s’emparer du sujet pour transformer en profondeur les entreprises, avec un modèle numérique plus sobre ?

La réalité augmentée (RA) est entrée depuis plusieurs années dans les opérations industrielles, en offrant des solutions innovantes pour améliorer l’efficacité, la sécurité et la productivité. De la visualisation des données en temps réel à la navigation assistée pour la maintenance et la réparation, de la simulation 3D augmentée à la formation immersive et la collaboration à distance, la réalité augmentée offre de multiples applications pour optimiser les opérations industrielles. Accéder à des informations essentielles (inventaire, délais de livraison, caractéristiques d’un produit) en temps réel, identifier et traiter un problème sans ralentir ou arrêter la production, minimiser les erreurs humaines : la réalité augmentée apporte des bénéfices mais sur un champ encore limité. Sa convergence avec des technologies d’IoT, de jumeaux numériques et de réalités immersives peut-elle être le premier pas vers la construction d’un véritable métavers industriel ?

L’apparition de nouveaux modes de transport, la prise de conscience face aux enjeux environnementaux et le besoin de se déplacer sans perte de temps et à moindre coût créent de nouveaux usages. Le développement des mobilités actives, douces, multi-modales, partagées et autonomes remet en question les solutions classiques de gestion des flux de véhicules et de personnes. Denses et connectées, les villes sont au carrefour de tous ces flux (voitures, piétons, vélos, bus, train…). Dans cet environnement urbain, comment ces nouvelles mobilités contribuent-elles à créer des déplacements partagés et flexibles, efficaces, sûrs et propres ? Comment les technologies, et notamment l’émergence de l’IA, redéfinissent les paradigmes de la mobilité, offrant des solutions plus intelligentes, plus durables et plus accessibles pour les déplacements urbains et interurbains, et ouvrant la voie à un avenir de mobilité plus efficace et plus inclusif ?

Si l’analyse ce cycle de vie (ACV) appliquée aux services numériques révèle des limites (définition du périmètre du numérique peu évidente, difficulté d’accès aux données, non prise en compte des effets indirects), elle constitue néanmoins la méthodologie la plus aboutie pour évaluer les impacts environnementaux potentiels associés à un produit ou un service. Cadrée par les normes ISO 14040/44, l’ACV vise à quantifier les impacts les plus pertinents (émissions de gaz à effet de serre, épuisement des ressources naturelles, acidification, les émissions de particules fines ou radiations ionisantes) parmi un ensemble d’indicateurs environnementaux. De la collecte des données à la modélisation des impacts environnementaux, en passant par l’interprétation des résultats, elle constitue un outil de mesure et d’aide à la prise de décision incontournable, qui peut également être complété par d’autres approches complémentaires (analyse de maturité, benchmark des bonnes pratiques, traçabilité numérique, évaluations sociales).

En moyenne, plus de 80% des projets d’intelligence artificielle ne sont pas déployés, car les décideurs ne font pas confiance à une “boîte noire” dont ils ne comprennent pas le raisonnement. Les hallucinations de l’intelligence artificielle sont d’ailleurs légion, ce qui tend à leur donner raison pour des utilisations critiques. L’une des clés du développement de l’IA est donc l’émergence de solutions d’explicabilité qui permettront d’établir la confiance dans ces outils. De nombreux travaux ont eu lieu et des solutions commencent à voir le jour. Démarche AI TRiSM (Trust, Risk and Security Management, ou gestion de la confiance, du risque et de la sécurité de l’IA en français), réseaux de neurones auto-explicables pour le deep learning… Cette table ronde va permettre de faire un tour d’horizon des solutions émergentes et de leur mise en œuvre sur le terrain.