Smart City : comment trouver le bon équilibre entre high tech et low tech ?
Face aux défis écologiques, sociaux et économiques, la ville intelligente ne peut plus se résumer à une accumulation de technologies. Si les solutions high tech (capteurs, IA, plateformes de données, jumeaux numériques) promettent une gestion optimisée des services urbains, elles ne suffisent pas à garantir des territoires plus résilients, inclusifs et soutenables. À l’inverse, les approches low tech (sobriété, réemploi, participation citoyenne, solutions fondées sur le vivant) apportent des réponses concrètes et accessibles, mais peinent parfois à s’articuler avec les systèmes numériques complexes. Alors, comment intégrer la low tech dans des systèmes urbains interconnectés ? Quels critères pour arbitrer entre innovation technologique et solution frugale ? Avec quels impacts sur la gouvernance, la conception des services publics et la participation citoyenne ? L’équilibre entre high tech et low tech doit se construire au service des usages réels et des besoins locaux, pour dessiner une ville intelligente, juste, sobre et vivable.